Bonsoir mes gourmands, ca va parler de maths aujourd’hui avec le fameux nombre d’or φ (on prononce “phi”)
Le nombre d’or a probablement été découvert pour la première fois par les mathématiciens de la Grèce antique, notamment Pythagore et Euclide, et étudié plus tard par des gens comme l’Italien Leonardo Fibonacci.
Le nombre d’or, abrégé φ, peut être écrit sous sa forme fractionnaire : φ = (1 + √5)/2 soit environ 1.61803398875
Le nombre d’or est le seul nombre tel que φ² = φ + 1
De nombreuses formes de la nature présentement des proportions d’or d’une manière ou d’une autre, qu’il s’agisse des traits du visage humain, des pétales des fleurs ou de l’arrangement des graines de tournesol.
De nombreux artistes, architectes et musiciens tiennent compte du nombre d’or lorsqu’ils créent leurs œuvres. On le retrouve notamment dans le Parthénon en Grèce ou dans les pyramides de Gizeh. Aujourd’hui, on continue de l’utiliser dans les objets de tous les jours.
La suite de Fibonacci qui définit les spirales visibles dans les fleurs, les spirales des galaxies et les ouragans, utilise le nombre d’or.
Le nombre d’or permet de créer des rectangles, appelés “rectangles d’or”, dont les côtés ont un rapport de 1/φ. Ces rectangles sont généralement considérés comme plus esthétiques que les rectangles de taille aléatoire.
En plus des rectangles, il y a la spirale d’or que vous avez assurément déjà vu quelque part sur un coquillage, un escargot ou ma colonne vertébrale quand je code.
Et on peut aussi créer deux triangles isocèles :
- un avec les côtés φ fois plus grand que la base, appelé triangle d’or
- un avec la base φ fois plus grande que les côtés, appelé triangle d’argent